Scipion du Goutier, Prince Gédé et la famille des « Atout »

Troisième victoire au plus haut niveau pour Horsy Dream, après ses succès dans les Prix Ténor de Baune et de Sélection-Face Time Bourbon, au cours du meeting d’hiver 2022-2023. Le représentant de Jean-Marie Deschamps et de l’Ecurie du Closet est l’un des trois vainqueurs de Groupe 1 engendrés, à ce jour, par SCIPION DU GOUTIER 1’11’’ m. (GOETMALS WOOD), dans les pas de BAHIA QUESNOT 1’08’’ (Prix de Cornulier) et d’ERMINIG D'OLIVERIE 1’11’’ (Critérium des 3 Ans). Il est issu de l’association de deux champions montés, ayant, par ailleurs, pour père de mère PRINCE GEDE 1’11’’ a.-m. (SANCHO PANCA), lauréat du Prix de Normandie (Groupe 1) et gagnant platonique d’un Prix de Cornulier, tout en ayant fait sien, preuve de son éclectisme, le Prix de Paris (Groupe 1). Quant à Scipion du Goutier, on le sait, il est détenteur de six titres classiques sous la selle, obtenus dans les Prix d’Essai, des Elites, de Vincennes, des Centaures (x2) et du Président de la République.

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Le représentant de Jean-Marie Deschamps et de l’Ecurie du Closet est l’un des trois vainqueurs de Groupe 1 engendrés, à ce jour, par Scipion du Goutier

BONANZA DU CLOSET, la mère de Horsy Dream, n’a pas de performances. Le lauréat du Prix de l’Atlantique est son deuxième produit, en même temps que son deuxième vainqueur, après GUNNER 1’13’’ (BOCCADOR DE SIMM), gagnant de six courses et d’un peu plus de 100.000 euros. Plus récemment, Bonanza du Closet a eu une fille d’EXPRESS JET, LONANZA CASTEL, inédite, encore à qualifier, à l’entraînement chez Christophe Martens, et une autre d’Hohneck, MONANZA CASTEL, aux soins du même Pierre Belloche qui veille sur son glorieux aîné. ELITE D'ATOUT 1’15’’, la deuxième mère, est une fille de SUGARCANE HANOVER (US) 1’11’’, historique « tombeur », aux Etats-Unis, d’OURASI et Mack Lobell. Elite d’Atout montra une valeur semi-classique. Sa descendance est riche des RAMBO JET 1’12’’, TURBO JET 1’11’’, TRAVEL JET 1’12’’ m., ALESIA D'ATOUT 1’11’’, DESIR CASTELETS 1’08’’, DAYTONA JET 1’12’’ m., EXPRESS JET 1’10’’, KAMEHAMEHA 1’12’’, etc.

Un triomphe devant 11.000 personnes !

Malgré une météo peu en phase avec le printemps, l'hippodrome d'Enghien affichait une superbe affluence en ce samedi de Prix de l'Atlantique. À l'heure des comptes, les organisateurs de la SETF ont annoncé 11.013 personnes sur l'hippodrome ! Entre les concours de food-trucks, les courses pour juniors et autres activités, l'atmosphère était particulièrement joyeuse.

Hohneck dans la bonne dynamique

Si le vainqueur a montré son meilleur visage aujourd'hui, HOHNECK (Royal Dream) a également prouvé qu'il était nettement sur la bonne voie. Son pilote attitré Gabriele Gelormini a apprécié son comportement : "Les sensations sont bonnes. On était troisièmes l’année dernière, cette année on termine deuxièmes ! On a démarré avant plusieurs attaques qui m'ont conduit à me "coucher" car c’était une rentrée. Il s’est très bien accroché pour son retour, c'est bien." Hohneck devrait désormais être revu dans le Prix des Ducs de Normandie où sont attendus aussi IDAO DE TILLARD (SEVERINO) et HOKKAIDO JIEL (BRILLANTISSIME).
Très bonne note également pour Elvis du Vallon (Rêve de Beylev), qui gagne deux rangs par rapport à l'an dernier. Son driver David THOMAIN nous a dit : "On a eu la bonne course. Il y a eu du rythme et on est venu finir sur des chevaux qui ont fait plus d’efforts que nous. C'est une belle troisième place."

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Au chapitre des déceptions

Plusieurs chevaux en vue n'ont quant à eux pas pu s'illustrer, suscitant chez leurs entourages des déceptions de différentes natures.
Benoît ROBIN - entraîneur de HUSSARD DU LANDRET (sixième) : "Je m'en veux de l'avoir couru, je n'aurais pas dû. Le cheval avait fait son meeting d'hiver et j'ai voulu recourir le Prix Kerjacques, ce qui était déjà une erreur, et j'en fais ici une deuxième aujourd'hui..."
Franck NIVARD - driver d'EMERAUDE DE BAIS (disqualifiée) : "Elle n'a jamais été à l'aise ni dans les tournants, ni sur la piste en général. Elle n'est vraiment pas dans son élément ici."
Romain DERIEUX - driver/entraîneur de GO ON BOY (disqualifié) : "On a eu un parcours de m... Mais je n'avais pas de gaz et pas d’allure. Rien de bien."